Les points de contact pour toucher les enfants
22% des enfants de 7-10 ans ont découvert une nouveauté dans un magasin au cours des 2 derniers mois* !
Un chiffre rassurant qui, parmi d’autres, permet de constater qu’il y a une vie pour les enfants (et les marques !) en dehors des écrans (TV, YouTube, réseaux sociaux). Mais dans quelle mesure ?
1/3 des mêmes enfants se souviennent également avoir entendu de la publicité à la radio. Un peu moins de la moitié (48%) ont été exposés à de l’affichage dans la rue ou en vitrine. La moitié rapportent qu’il leur arrive de lire ou feuilleter d’autres catalogues ou prospectus (en-dehors des catalogues de Noël) : 39% parfois,12% souvent ! Quel que soit le support, cela signifie simplement que les enfants du primaire sont réceptifs à d’autres stimuli que ceux des écrans.
Et ils vont encore dans les magasins ! Plus de la moitié des 4-14 ans (56%) se sont rendus au moins 2 fois dans un hyper-supermarché au cours des mois d’août et septembre, 45% dans un magasin de vêtements, 1/3 dans une GSS de loisirs culturels ou d’équipement de sport, presqu’1/4 dans un magasin de jouets, et la moitié dans un fast-food… Une somme de lieux et de points de vente où ils sont exposés à des produits et à des marques, et où loin d’être passifs, ils regardent, observent s’informent et… demandent !
Est-ce que la présence des enfants en magasin augmente la valeur du panier d’achat ? Sur quelles catégories de produits en particulier ? Dans quelles proportions accroît-elle la prescription, avec quels effets immédiats ou effets rebonds ?
La question qui se pose finalement est de savoir si la plupart des achats destinés aux enfants ou faisant partie de la sphère enfantine (des biscuits, à la confiserie en passant par le snacking, les jeux, les jouets, les livres, le textile, etc…) sont définis en amont du point de vente ou si une partie se décide sur place, sous leur influence et grâce à leur exposition aux divers stimuli.
Toucher efficacement plus de la moitié des enfants par le média TV ou digital s’avère de plus en plus complexe (voir étude New Deal Média 2022**). Et l’ouverture à la publicité de Netflix et Disney+ ne changera vraisemblablement ce paradigme qu’à la marge : il est donc crucial pour les marques de s’interroger sur les autres moyens de les intéresser…
Sur le chemin de l’école, au sport (la moitié des 7-12 ans sont inscrits dans un club*), dans les magasins, dans leurs discussions avec les copains, lors d’événements spécifiques… : quelle récurrence de ces parcours, avec quels effets mesurables sur l’intérêt porté aux marques qui s’exposent et sur la prescription des enfants ? Autant d’éléments qui pourraient bien se révéler une alternative à la difficulté et au coût pour émerger sur les écrans, et que le nouveau baromètre « Live Touch Points » des enfants de 4-14 ans a commencé à mesurer, afin de dresser par catégorie de produits un inventaire des moyens à considérer pour adresser les enfants en dehors des écrans.
Une étude qui permettra par exemple de répondre objectivement à la question : l’investissement sur le point de vente physique a-t-il un réel sens économique ? Où l’essentiel se joue-t-il ailleurs ?
*Source Junior#Crush : étude barométrique annuelle JuniorCity sur les centres d’intérêt & les habitudes de consommation des enfants de 4-14 ans & de leurs familles – 750 familles représentatives national, avec enfants de 4 à 14 ans.
**Source étude JuniorCity : LE NEW DEAL M֤ÉDIA CHEZ LES 3-18 ANS – 2022 – Etude quantitative réalisée auprès de 1.400 enfants-ados âgés de 3 à 18 ans + leurs parents.