Le phénomène « 6-7 »
Voilà typiquement un phénomène TikTok qui illustre bien la capacité du réseau social à faire émerger des tendances générationnelles. En l’occurrence, « 6-7 » (prononcer « six – seven »), dans toutes les bouches des enfants du Primaire et des Collégiens.
D’une simple référence musicale, « 6-7 » est devenu un véritable code culturel. Autant vous le dire, nous sommes là dans l’univers de l’absurde, ce qui donne tout son sel à ce mème.
A l’origine donc, un morceau de l’artiste Skrilla, « Doot Doot », largement utilisé sur TikTok, dans lequel « 6-7 » correspond à un numéro de rue.
Des TikTokers se sont mis à partager des montages vidéo mettant en scène le joueur de basket LaMelo Ball, dont la taille est… de six pieds sept pouces (on adore !). Le joueur lui-même a reconnu que « 6-7 » était devenu son nouveau surnom !
A partir de là, diverses vidéos ont commencé à émerger : un extrait d’un match de basketball sur YouTube où un garçon prononce fièrement « six, seven » face caméra (vidéo devenue source de nombreuses parodies TikTok), un employé d’une chaîne de restauration rapide criant le numéro de commande 6-7 (sous les ovations des clients !), ou des danseurs s’amusant lorsque leur prof prononce « six, seven » pour marquer le rythme.
A l’école, c’est devenu compliqué pour les profs de maths ! S’ils ont le malheur de prononcer le chiffre 6 ou 7, les élèves répondent en chœur « six-seven » ! Même un moment de silence peut être interrompu par un inopiné « six-seven ».
« 6-7 » n’a pas de sens, et l’humour réside justement dans l’absurdité pure de son emploi. Il agit néanmoins comme un code entre les jeunes, un cri de ralliement et d’appartenance… qui n’appartient qu’à eux.
Sources : Reddit, Parents, Le Dernière heure


