Le doomscrolling, attention danger
Dès qu’il y a un temps mort, vous scrollez. C’est devenu un automatisme, votre pouce ne cesse de faire défiler des contenus, sur lesquels vous ne vous arrêtez même pas, mais que votre cerveau a le temps d’enregistrer. Et depuis quelques années, les contenus qui se succèdent sont loin d’être joyeux…
Alors vous scrollez encore plus (vous n’avez pas le temps ou pas envie d’approfondir le rapport du Giec ou l’état de la situation en Ukraine). Et les infos, toutes aussi anxiogènes les unes que les autres, continuent à défiler rapidement.
Vous êtes en train de “doomscroller”, c’est-à-dire que vous “lisez” compulsivement des contenus négatifs, anxiogènes. “Doom” signifie “perte” et renvoie, associé au verbe scroller, à une habitude désormais reconnue néfaste pour la santé mentale, et qui peut même se muer en addiction.
Les jeunes ne sont bien sûr pas à l’abri et encore plus fragiles face aux nouvelles perturbantes du monde. De l’intérêt pour les parents de contrôler leur temps de connexion, car la déconnexion est le meilleur moyen d’éviter de tomber dans cette nouvelle addiction.
Source : Passeport santé mentale