Les meilleurs influenceurs ? Les enfants ! La preuve avec 5 Surprise Mini Brands.

La capsule sphérique baptisée « 5 Surprise Mini Brands », qui contient un assortiment de mini packagings de marques à collectionner, est le jouet « must have » du moment partout dans le monde.

Pour un (maxi) prix compris entre $5 et $15, les enfants ont droit à des répliques hyper réalistes (mesurant de 2 à 5 cm) de marques bien connues, comme Unilever, Lipton, Dove, Knorr, Magnum etc.

Il y a 70 marques à collectionner, certaines plus rares que les autres (phénomène de collection oblige).

L’effet de surprise porte sur la présence de petits accessoires de merchandising (caddie, étagères, paniers…) pour « facilement ranger les produits ».

Il n’y a qu’à taper ZURU (le fabriquant derrière 5 Surprise Mini Brands ) ou #minibrands sur les réseaux sociaux pour se rendre compte de l’ampleur de ce phénomène.

L’engouement est tel que ces collections destinées aux enfants s’arrachent aussi du côté des adultes. Petits et grands s’adonnent à l’unboxing face caméra et partagent sur YouTube ou TikTok.  De la publicité gratuite pour Zuru et pour les marques concernées.

En apparence tout le monde gagne et la société néozélandaise Zuru ne cache pas sa stratégie business dans un communiqué de presse destiné aux média américains : « Mini Brands a tellement de potentiel d’influence que de plus en plus de marques sont ouvertes à ce genre de partenariat avec nous, qui leur permet de cibler le décisionnaire d’achat par le biais du canal le plus influent de tous – leurs enfants. »

Ça a le mérite d’être clair ! On connaissait les jeux-jouets co-brandés qui misent sur le besoin de mimétisme des enfants (l’établi Black&Decker, le petit électroménager Seb…), voilà maintenant que les mamans vont avoir envie d’acheter du thé Lipton ou du savon Dove sous l’influence des jouets à collectionner de leur enfant…

Certains media s’enflamment et voient dans ce phénomène un indicateur particulièrement cynique de l’ultra capitalisme.

Il n’empêche : les acheteurs sont au RDV…

Sources : Washington Post, 30 mai 2019

Auteur: Adriana Munteanu, Développement Commercial amunteanu@juniorcity.fr