Inflation : les stratégies des parents pour faire des économies
Commençons par une nouvelle rassurante pour les acteurs du marché de la jeunesse : au global, les parents cherchent à préserver les achats de produits destinés aux enfants. Ils réduisent d’abord leurs propres dépenses.
Cependant, une majorité d’entre eux développent des stratégies pour dépenser moins : achats de seconde main, réduction de la fréquence des achats, achats sous promotion ou encore fait-maison pour l’alimentaire. Des stratégies qui diffèrent en fonction des produits.
Les catégories de produits les plus touchées sont l’alimentaire (75% des parents ont changé leurs habitudes d’achat) et le textile/habillement (70%).
Pour ces deux catégories, l’achat sous promotion est la première stratégie pour dépenser moins, suivie d’une diminution de la fréquence des achats. Côté food, les familles essaient de privilégier, quand c’est possible, le fait-maison (en particulier les parents avec enfants de 1-3 ans).
A noter que 20% des parents évitent d’acheter des produits alimentaires de marques nationales. C’est la catégorie de produits où les MN sont les plus touchées par les arbitrages budgétaires des familles.
Pour habiller les enfants, la seconde main est sans surprise une bonne manière de dépenser moins : elle concerne plus particulièrement les moins de 6 ans, les achats pour les 7-14 ans étant surtout soumis à des achats sous promotion.
L’achat de livres et BD, de fournitures scolaires ou encore de produits d’hygiène-beauté sont les plus préservés (même si, en moyenne, 60% des parents ont modifié leurs habitudes d’achat) : les achats d’occasion drivent la recherche d’économies pour les livres/BD, tandis que fournitures et hygiène-beauté sont surtout acheté en promotion.
Quant aux jeux-jouets et aux jeux vidéo, produits phares de l’enfance et de l’adolescence, les parents ont à cœur d’en offrir à leurs enfants. Pour ces catégories, hors période d’achats de Noël, il s’agit surtout d’en acheter moins (ou en seconde main pour les enfants âgés de 1 à 3 ans). Ce sont ainsi les achats d’impulsion qui pâtissent le plus des arbitrages budgétaires.
Source : Familybus, Octobre 2022 – 750 enfants, ados et familles interrogés.